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Quentin, une vie à gauche !
25 février 2006

Le CPE

Les commentaires de la presse française samedi 25 février 2006 sur le Contrat première embauche

L'HUMANITE
Jean-Emmanuel Ducoin

"(...) Plus que jamais nous le savons: les "calculs" planifiés du gouvernement, notamment dans la casse du Code du travail, ne seront pas contredits sans un mouvement social d'ampleur. Pour rouvrir l'espace "du" politique. Pour combattre l'"antidémocratisme contemporain" qui consiste, malgré les définitions formelles de nos puissants, à maintenir le peuple éloigné des vrais pouvoirs. Bref, pour mettre le libéralisme galopant sur le reculoir, comme il le fut au lendemain du référendum. Dans la perspective de la grande journée de mobilisation prévue le 7 mars prochain, la révolte contre le CPE est l'une des occasions à ne pas laisser passer. La persistance du mouvement de résistance n'a pas faibli avec les vacances scolaires et ce potentiel formidable, vaste et divers, peut déboucher sur une dynamique accrue. Rien n'est gagné, bien sûr. Mais cette bataille-là ne peut se mener en demi-teinte."

NICE MATIN
Alain Duhamel

"(...) Le Premier ministre s'était présenté comme le défenseur du modèle social français et avait voulu se distinguer de Nicolas Sarkozy en opposant la solidarité sociale à la rupture libérale. Le contrat nouvelle embauche avait brouillé cette stratégie, le contrat première embauche achève de la détruire. La réactivité des Français et en particulier des jeunes est avérée sur ce sujet. Dominique de Villepin a voulu passer outre, bousculant le Parlement, imposant sa méthode. Il le paie désormais lourdement. Quel que soit, en effet, l'épilogue du CPE, sa paternité s'attachera durablement à Dominique de Villepin. Si le Premier ministre recule, son image s'obscurcit et se banalise: le hussard redevient fantassin. S'il s'obstine et même s'il met en place le CPE, il ne peut pas en mesurer les effets, a fortiori en recueillir les fruits éventuels en quelques mois. La politique sociale du Premier ministre est devenue son handicap présidentiel. Pour s'imposer au sein de son propre camp, il ne peut plus espérer qu'en une erreur majeure de Nicolas Sarkozy."

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