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Quentin, une vie à gauche !
4 juillet 2007

Fillon tente d'exister à l'Assemblée tant que Sarkozy n'y est pas

07_07_04_sarkozy_fillonFrançois Fillon a présenté à l'Assemblée Nationale son discours de politique générale. Un exercice qui a duré 1 heure et 8 minutes au cours duquel il s'est efforcé de montrer qu'il entendait exister pleinement face à un président Sarkozy omniprésent.

Il s'est présenté comme l'homme qui va rompre avec les "recettes du passé" pour mener, concrètement, la refonte "de fond en comble" d'un modèle français "aux ressorts usés", quitte à endosser l'impopularité de certaines réformes. "Je vous dois la vérité car elle est au coeur de la rupture", a-t-il lancé en soulignant que sa feuille de route pour la législature "réclame des sacrifices parfois" et "compromet les rentes".

Il entend faire de l'université et de la recherche "une priorité absolue", il a évoqué une loi sur les prisons et a fixé à son gouvernement plusieurs objectifs chiffrés: construction de "500.000 nouveaux logements par an, dont 120.000 logements sociaux", taux de chômage de 5% en 2012, dette publique en deçà de 60% du PIB à la fin du quinquennat. Il s'est dit attaché à la "démocratie sociale" tout en sommant syndicats et patronat d'aboutir rapidement à des résultats sur l'évolution du marché du travail ou la formation professionnelle faute de quoi le gouvernement agira "sans faillir". De même, il a annoncé que les études dirigées seraient effectives pour tous les collégiens "à la rentrée 2008" .

Au chapitre des mesures les plus douloureuses, François Fillon a annoncé que le plan de redressement de la Sécurité sociale, proposé par l'assurance maladie et qui prévoit notamment des baisses de remboursements, serait "ratifié sans délai". Il a assuré que l'instauration d'une "franchise fractionnée avec un plafond annuel par personne" était "une solution possible pour 2008". Elle pourrait être assortie d'un "bouclier sanitaire" qui permettrait de "plafonner ce que paie chacun pour sa santé en fonction de son revenu".

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