37 universités perturbées lundi matin
Une trentaine d'assemblées générales étudiantes sont prévues ce lundi dans les universités. Le ministère de l'Enseignement supérieur maintient le chiffre de "32 sites universitaires perturbés à des degrés divers".
Une trentaine
d'assemblées générales étudiantes sont prévues lundi 19 novembre dans
les universités, dont 37 sites sont perturbés à des degrés très divers.
Plusieurs lycées commencent à être touchés par le mouvement.
Le ministère de l'Enseignement supérieur a maintenu lundi le chiffre de "32 sites universitaires perturbés à des degrés divers".
Selon un comptage effectué à partir des informations recueillies auprès
du syndicat étudiant Unef, le fonctionnement de 37 sites universitaires
était perturbé lundi par des blocages plus ou moins importants (25),
des barrages filtrants (3), des fermetures administratives (3) ou
encore la suspension ou la délocalisation des cours (2).
Etaient bloqués pour tout ou partie lundi matin: Amiens, Angers,
Bordeaux II, Bordeaux III, Caen, Grenoble I, Grenoble II, Lille I,
Lille III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Metz, Montpellier II,
Orléans (lettres), Paris I-Tolbiac, Paris III, Paris IV-Clignancourt,
Pau, Perpignan, Rouen, Toulouse II et Toulouse III, Tours, IUT de
Tarbes.
A Lyon II, cours suspendus et locaux ouverts
Des barrages filtrants ont été installés lundi matin devant les universités de Grenoble III, Chambéry, Orléans (Sciences).
Aix-Marseille I, Montpellier III et Nantes étaient fermées par décision de l'administration.
A Lyon II, qui a été bloquée puis fermée la semaine dernière,
l'administration a décidé de banaliser les journées de lundi et mardi,
en suspendant les cours pour permettre aux étudiants de se réunir en
assemblée générale et de débattre. A Dijon, où un bâtiment (droit,
lettres sciences humaines) est bloqué, les cours ont été délocalisés et
se tiennent pour la plupart.
En région parisienne, quatre cas particuliers sont à noter : les
universités de Paris X-Nanterre, Paris XII-Créteil, Paris
VIII-Saint-Denis et Paris XIII-Villetaneuse, où le blocage a été voté
la semaine dernière, sont désertes, en raison de la grève des
transports.
Par ailleurs, plusieurs lycées ont commencé lundi à être bloqués, notamment à Lille et Caen.