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Quentin, une vie à gauche !
22 novembre 2007

LRU : Le point sur la mobilisation dans les universités

Dernière mise à jour : Jeudi 22 novembre - 13H57

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375 000 manifestants auraient défilé ce mardi 20 novembre 2007 à travers la France, indique le ministère de l'Intérieur. La CGT annonce quant à elle 700 000 participants: "Mais ce ne sont que des premiers décomptes".

La police dénombre 30 000 manifestants dans les rues de la capitale. Les organisations syndicales évaluent la participation à Paris à 70 000 personnes, dont 3 000 lycéens et étudiants selon l'Unef. L'interfédérale de la fonction publique se retrouvera demain mercredi 21 novembre 2007 à 19h dans les locaux de FO.

Voici un point sur la mobilisation des étudiants contre la loi sur l'autonomie des universités.

Aix-Marseille. Une assemblée générale réunissant quelque 500 étudiants a voté lundi 19 novembre à main levée le blocage à Marseille du site Saint-Charles de l'Université d'Aix-Marseille 1.
Le site Schuman à Aix-en-Provence (lettres et sciences humaines), est fermé depuis le 10 novembre jusqu'à nouvel ordre sur décision de la direction.

Environ 60 000 personnes selon les organisations syndicales, 12 000 selon la préfecture des Bouches-du-Rhône, ont manifesté aujourd'hui, mardi 20 novembre 2007, dans les rues de Marseille, à l'appel des fédérations de la fonction publique. Les personnels de l'Éducation nationale, relativement nombreux, ont défilé en queue d'un cortège essentiellement composé des salariés de la fonction publique territoriale et hospitalière.

Amiens. Le pôle Lettres-Sciences humaines est bloquée jeudi 15 novembre. L'assemblée générale du pôle Droit, Arts, Sciences a voté la grève jeudi 15 novembre.

Angers. Entre 800 et 1000 étudiants se sont réunis en AG le mardi 13 novembre et ont voté le blocage à partir du mercredi 14 novembre jusqu'au vendredi 16 novembre 12h. Une autre AG est prévue vendredi 16 novembre à 14h. Une assemblée générale est prévue pour les étudiants en sciences jeudi prochain.

Au terme d'une AG qui s'est tenue vendredi 16 novembre, il a été décidé de reconduire le blocage de l'UFR de lettres. Le vote s'est déroulé avec listings et carte d'étudiants. Sur 641 participants au vote, 351 ont voté pour le blocage, 250 contre, 40 se sont abstenus. Le blocage est reconduit jusqu'au mercredi 21 novembre, date de la prochaine AG. Tous les cours sont annulés jusqu'à cette date à l'exception des préparations aux concours, des cours de master 2, de licences professionnelles et de master 1 LEA (langues étrangères appliquées). À Angers, environ 4 000 personnes selon les syndicats (3 000 selon la préfecture) ont manifesté ce matin à l'appel de l'interfédérale de la fonction publique.

Artois. L'assemblée générale des étudiants a voté, lundi 19 novembre 2007, par 428 voix "pour" et 269 voix "contre" le blocage du site d'Arras, indiquent les services centraux de l'université d'Artois. La prochaine AG aura lieu vendredi.

Basse-Normandie. Les lycées Jean Rostand et Augustin Fresnel à Caen, Salvador Allende à Hérouville-Saint-Clair, dans la périphérie de Caen, et Louis Liard à Falaise, au sud de Caen, étaient bloqués lundi 19 novembre.
D'autres lycées de Caen et de sa périphérie notamment organisaient des assemblées générales dans la matinée afin de décider du blocage ou non de leur établissement.

Besançon. Des étudiants de la faculté de lettres ont voté mardi 13 novembre le blocage à partir de mercredi. Un millier d'étudiants de la faculté des sciences du langage, de l'homme et de la société de l'Université de Franche-Comté ont voté à bulletin secret, jeudi 15 novembre 2007 après-midi, pour le "blocage partiel" de l'université. "La faculté sera bloquée uniquement le mardi 20 novembre, afin que les étudiants puissent participer aux manifestations de la fonction publique mais les labos de recherche et la bibliothèque resteront accessibles".
À l'issue d'un premier scrutin sur le "blocage total", qui a recueilli 500 voix pour et 505 contre, les étudiants se sont prononcés en faveur d'un "blocage partiel", à 541 voix pour et 400 voix contre. "Cette proportion plus favorable témoigne de la volonté assez nette de poursuivre la mobilisation", estime Yves Ruelle, militant Unef.
En revanche, les 400 étudiants de l'UFR de sciences réunis en AG mercredi 14 novembre, ne se sont prononcés ni pour la grève, ni pour le blocage. "Ils ont voté une motion demandant le réengagement financier de l'État pour l'enseignement supérieur ainsi que le retrait de la loi LRU", note Yves Ruelle.

Bordeaux 3. "Le référendum prévu jeudi 22 novembre 2007 par la présidence de l'université n'a pu se tenir", explique Claude Gaudy, la secrétaire générale de l'université Montaigne Bordeaux-III. Des étudiants grévistes groupés en chaîne humaine ont condamné l'accès à la galerie couverte sous laquelle devaient être disposées les urnes. "Un huissier est venu constater l'empêchement du scrutin, tout s'est déroulé dans le calme et les étudiants et personnels qui étaient venus voter sont rentrés chez eux".
La veille, l'assemblée étudiante avait appelé à empêcher le déroulement du scrutin. Malgré tout, l'université avait décidé de maintenir ce vote à bulletin secret destiné à trancher deux questions: "êtes-vous favorable ou pas à la loi LRU?" et "êtes-vous favorable ou pas au blocage de l'université?". La deuxième question a été ajoutée à la demande d'un collectif de personnels.

Bordeaux 1. Plus de 700 étudiants réunis en assemblée générale à l'université Bordeaux-I Sciences et technologies ce midi ont décidé de bloquer les locaux de leur université à partir de demain matin, 20 novembre 2007, afin de permettre aux étudiants et aux personnels de se rendre à la manifestation de défense du service public. La prochaine assemblée étudiante est programmée pour jeudi.

Bordeaux 2. À l'UFR Sciences de l'homme de l'université Victor-Segalen Bordeaux-II, le blocage des locaux a été reconduit, vraisemblablement jusqu'à vendredi, date de la prochaine assemblée générale étudiante. Consultés aujourd'hui à bulletins secrets par l'université, les étudiants de cette UFR ont voté à une courte majorité la prolongation de l'occupation des locaux pédagogiques du site de la Victoire.

Bordeaux 4. Les étudiants de l'université Montesquieu Bordeaux-IV, qui avaient bloqué toute la journée lundi 19 novembre les locaux de la présidence, ont en revanche cessé leur blocage vers 20 heures hier soir, sans avoir obtenu de l'administration une fermeture administrative de leur université pour mardi 20 novembre.

Brest. Des étudiants réunis en assemblée générale ont voté, lundi 12 novembre, la grève des cours et le blocus de la faculté des Lettres. L'administration a décidé jeudi 15 novembre la fermeture du site. Les étudiants de l'UFR de lettres et sciences humaines de l'UBO (université de Bretagne-Occidentale) viennent de voter la poursuite du blocage. L'UFR de lettres et sciences humaines avait rouvert ses portes ce matin, après la fermeture administrative décidée en fin de semaine par la présidence de l'UBO. 4 000 personnes ont manifesté à Brest mardi 20 novembre.

Caen. Un groupe d'étudiants hostiles au blocage de l'université de Caen ont tenté, mardi 20 novembre 2007, de reprendre les locaux occupés sur le campus 1 de l'université. Selon les informations recueillies, l'assemblée générale qui s'est tenue à partir de 13h00 a voté par une courte majorité, la poursuite du blocage.
Toutefois, au terme de cette assemblée générale, un groupe d'étudiants défavorables à la poursuite du blocage se serait réuni pour organiser une reprise en force des locaux. Selon les premières informations recueillies, la direction de l'université chercherait actuellement à faire évacuer le bâtiment. Aucune réquisition des forces de l'ordre n'aurait cependant été effectuée par la présidence.

La manifestation organisée, mardi 20 novembre 2007, dans les rues de Caen aurait réuni près de 20 000 manifestants, selon les syndicats, environ 10 000 selon les forces de l'ordre, dont près d'un tiers d'étudiants et lycéens estime Brice Giacalone de l'Unef Caen. La Police estime plutôt à 2 000 le nombre de lycéens et étudiants situés principalement en fin de cortège. Le rectorat de Caen confirme la poursuite du blocage de cinq lycées situés à Caen et dans l'agglomération, qui a débuté hier, suite à l'appel de la FIDL.

Dernière minute : évacuation et fermeture administrative des bâtiments sciences et droit après une tentative de déblocage par la force

Cergy-Pontoise. La situation est calme à l'université de Cergy-Pontoise, d'après le rectorat de Versailles. Thierry Coulhon, président de l'université, a organisé hier, à l'intention des étudiants, "une séance d'information et de débat sur la loi LRU, sur le budget et sur les mesures pédagogiques qu'il serait souhaitable de prendre pour rénover la licence".

Chambéry. Des barrages filtrants ont été installés.

Clermont-1. L'université d'Auvergne (Clermont-I) a adopté, hier jeudi 15 novembre 2007, ses nouveaux statuts, conformes au cadre fixé par la loi LRU, à l'unanimité moins une voix. Le nouveau CA comportera 27 membres: 14 représentants des enseignants-chercheurs et des personnels assimilés, des enseignants et des chercheurs, (dont 7 représentants les professeurs des universités et personnels assimilés), 7 personnalités extérieures à l'établissement, 3 représentants des étudiants et 3 représentants des personnels ingénieurs, administratifs, techniques.

Clermont-2. L'AG organisée jeudi 15 novembre a décidé le blocage pour la journée du mardi 20 novembre avec un vote à bulletin secret. Une nouvelle assemblée générale aura lieu sur le site des lettres mardi 20 novembre après-midi, ainsi que sur les deux autres sites, langues/psychologie et sciences. Une première assemblée générale sur les sites des sciences avait été organisée "dans l'urgence" lundi 19 novembre. Mais le nombre de participant (150 à 200 selon les sources) a été jugé insuffisant pour procéder à un vote "pour ou contre le blocage". Sur le site des sciences, il devrait y avoir une AG de personnel demain à peu près à la même heure que l'AG étudiante.

Dijon. Le bâtiment Droit-Lettres du campus de Dijon, qui accueille normalement 8000 étudiants, est bloqué depuis mardi 13 novembre en soirée, suite à un vote "très partagé" en assemblée générale. Le déblocage du bâtiment droit-lettres, sur le campus de Dijon, à l'université de Bourgogne a été décidé lors d'une assemblée générale étudiante qui s'est déroulée mardi 20 novembre 2007. 2 000 étudiants ont pris part au vote à main levée. Une nouvelle assemblée générale est prévue par le collectif dijonnais contre la loi Pécresse (Unef, FSE, Snesup, Snasub, CNT-FTE, CGT Iatoss-Inra-SNTRS, SUD-rural, FO, UEC, LCR jeunes), jeudi 22 novembre. Le collectif appelle à une manifestation à l'issue de cette AG, "en présence des lycéens", indique Tennessee Garcia qui précise "qu'une centaine de lycéens ont défilé aujourd'hui à Dijon, aux côtés des 500 étudiants".

Evry. Selon la présidence, l'université a subi "très peu de perturbations" et "une bonne partie des cours a été assurée". Mrercredi 21 novembre, une AG a décidé de la poursuite de la grève, sans reconduire le blocage. La dernière AG a rassemblé, lundi 19 novembre, 400 étudiants, selon le rectorat de Versailles, et a voté la grève et le blocage pour aujourd'hui. Mais n'étant pas assez nombreux, les étudiants ont seulement distribué des tracts et les cours ont eu lieu. Pour la présidence, "une bonne partie des cours a été assurée" et l'université a fait l'objet de "très peu de perturbations". Pour l'Unef, l'université est bloquée.

Grenoble. Environ 1 000 étudiants ont assisté à l'assemblée générale qui se déroulait le 13 novembre 2007, sur le campus grenoblois. L'AG a voté le blocage total et illimité des trois universités. Les universités Pierre-Mendès-France (Grenoble-II) et Stendhal (Grenoble-III) sont fermées administrativement. Une prochaine AG devrait se dérouler le 20 ou le 21 novembre. Une quarantaine d'étudiants de l'université de Grenoble/Saint-Martin d'Hères (Isère), qui venaient d'investir l'amphithéatre de l'université III Stendhal (lettres), ont été évacués par la police dans la soirée de mardi 13 novembre.

De son côté, l'UMPF (université Pierre Mendès France, Grenoble-II) annonce, vendredi 16 novembre 2007, qu'elle souhaite recueillir l'opinion de ses étudiants par une consultation électronique. "Les 19 000 étudiants recevront un mail dans lequel ils sont invités à se prononcer sur la reprise générale des enseignements à l'UPMF.La consultation a commencé à 15 h ce jour et se poursuivra jusqu'au mardi 20 novembre à midi.

Les manifestants, mardi 20 novembre,  étaient au nombre de 7 500 dans les rues de Grenoble selon les renseignements généraux, "avec une forte proportion d'enseignants, environ 2 000". Ils ont également compté environ 1 300 jeunes dont 150 lycéens. L'Unef, de son côté, recense 15 000 manifestants au total dont 2 500 étudiants et lycéens. De son côté, l'UPMF procédait à un vote électronique depuis vendredi 16 novembre 15 heures. Le vote s'est clos aujourd'hui à midi. Il posait la question suivante: "Êtes-vous favorables à la reprise des enseignements?". 3 856 étudiants se sont exprimés, 2 649 ont voté oui (69%), 890 ont répondu non (23%) et 317 ont préféré ne pas se prononcer (8%), indique le site internet de l'université.

La Rochelle. La faculté de lettres et de sciences humaines de l'université de la Rochelle demeure occupée par les étudiants, ce lundi 19 novembre 2007. Le président Michel Pouyllau a décidé d'annuler les cours demain matin jusqu'à 14 heures, jour de grève et de manifestation dans la fonction publique.

Le Havre. Au Havre, les étudiants bloquent le campus Lebon de l'université depuis hier soir, lundi 12 novembre 2007. La décision de bloquer a été prise au cours d'une assemblée générale hier après-midi sur le campus. Un millier d'étudiants auraient pris part à cette assemblée. L'assemblée générale organisée jeudi 15 novembre 2007, à l'université du Havre, a reconduit le blocage du campus Lebon, site principal de l'université, jusqu'au mardi 20 novembre à 14h00, date de la prochaine assemblée générale. Les bâtiments sont occupés le jour par environ 80 étudiants et une vingtaine le soir. Les bâtiments devraient également rester occupés au cours du week-end.

Sur le site de l'IUT de Caucriauville, une autre assemblée générale étudiante a voté vendredi 16 novembre la poursuite du blocage qui a débuté le 9 novembre 2007, avec une large majorité. Parallèlement, la présidence de l'université poursuit la préparation du référendum sur le blocage qui doit se dérouler le jeudi 22 novembre 2007.

Au Havre, les manifestants, mardi 20 novembre, étaient au nombre de 15 000 selon les organisateurs, 6 500 selon les forces de l'ordre dont environ 1 500 étudiants et lycéens selon les manifestants, 700 selon les forces de l'ordre.

Le Mans. Au Mans, les AG organisées jusqu'à aujourd'hui ont réuni peu d'étudiants. La manifestation du mardi 20 novembre a mobilisé environ 7 000 personnes selon les syndicats (6 500 selon la préfecture). La préfecture avance le chiffre de 5 000 personnels de l'Éducation nationale parmi les manifestants. Des étudiants étaient présents, mais en moins grand nombre que les lycéens (400 selon la préfecture). Une assemblée générale d'étudiants de l'université du Maine, qui a rassemblé environ 700 personnes, a de nouveau voté pour l'abrogation de la loi LRU, lundi 19 novembre 2007. Le vote sur le blocage n'a pas pu avoir lieu, suite à des frictions entre les pro et les anti-blocus.
Une AG est prévue mercredi 21 novembre à midi au gymnase du Suaps. Le président de l'université du Maine Yves Guillotin a décidé que les enseignements du créneau horaire 12 heures-15 heures seraient banalisés pour toutes les composantes du campus "afin de permettre un débat serein entre les étudiants de l'université".

Lille.  Trois lycées de la métropole lilloise ont été affectés mardi 20 novembre 2007, par le mouvement contre la loi LRU.
"Les cours seront normalement assurés à compter de mercredi 8h", précise l'administration des lycées.

Le défilé lillois a mobilisé, mardi 20 novembre, 19 000 manifestants selon les syndicats, entre 7 000 et 8 000 selon la préfecture.

Lille-1. Le conseil d'administration de Lille-I demande l' "abrogation" de la loi LRU et "l'ouverture de négociations pour élaborer une nouvelle loi conforme aux attentes de la communauté universitaire et aux missions de l'université". La motion, adoptée vendredi 9 novembre 2007, par 28 voix "pour", une voix "contre" et trois abstentions, vient d'être rendue publique. La loi Pécresse "ne résout pas les questions fondamentales du fonctionnement et de l'avenir de l'Université", considère le conseil d'administration.

Une assemblée générale réunissant plus de 2 000 étudiants a voté, lundi 19 novembre 2007, pour le blocage partiel de Lille-I mardi et jeudi, par 1 124 voix "pour" et 589 voix "contre". En revanche, le blocage total a été levé (1 072 voix "pour", 1 211 "contre" et 53 abstentions). Une nouvelle AG des étudiants est prévue dans l'université scientifique lundi 26 novembre à 9h.

Par ailleurs, l'assemblée générale des personnels de Lille-I, réunie lundi 19 novembre à l'appel des élus du conseil d'administration, s'est prononcée pour l'abrogation de la loi LRU et a voté la grève à partir de ce jour lundi 19 novembre jusqu'au jeudi 22 novembre inclus, indique le Snesup.
Enfin, le président de Lille-I, Philippe Rollet, répond au recteur, qui a "condamné" jeudi 15 novembre la prise de position du CA contre la loi LRU : "Le conseil d'administration de Lille-I, représentant la communauté universitaire dans sa diversité, en votant une motion relative à la loi LRU, s'est inscrit dans la tradition de liberté des universités, consacrée par la loi, et il appartenait à son président, garant de l'expression démocratique, de permettre le débat", affirme-t-il dans un communiqué.

Lille-2. Une assemblée générale s'est réunie hier midi, mardi 13 novembre, à la faculté de droit de Lille-II, indiquent les services centraux de l'université. Un premier vote a eu lieu sur le blocage: 958 étudiants se sont prononcés "pour", 1 376 "contre". Un second vote a porté sur la grève: 1 483 étudiants se sont prononcés "pour", 774 "contre". L'assemblée générale a voté la poursuite de la grève jeudi 15 novembre. Par ailleurs, à Lille-II, le blocage de la faculté de droit a été décidé par une assemblée générale d'étudiants,  lundi 19 novembre 2007, indique l'établissement sur son site internet. Les cours sont suspendus du 20 au 24 novembre inclus; les bibliothèques restent fermées.

Lille-3. Les étudiants ont voté, lundi 12 novembre, à bulletins secrets en faveur de la poursuite du blocage entamé la semaine dernière. Le président de Lille-III Charles-de-Gaulle, université paralysée par le mouvement contre la loi LRU, estime dans un communiqué, rendu public mercredi 14 novembre 2007, qu' "on ne sortira pas de la situation actuelle par un simple rappel à l'ordre, pas plus d'ailleurs que par la simple abrogation de cette loi". "Pour assurer au plus grand nombre les conditions de la réussite, il est essentiel qu'il n'y ait aucun désengagement de l'État ni des diverses collectivités publiques", ajoute Jean-Claude Dupas.

Mardi 20 novembre, un nouveau vote administratif sur la levée, ou non, du blocage de l'université sera organisé avant la fin de la semaine à Lille-III Charles-de-Gaulle. Les douze directeurs des UFR situées sur le campus de l'université à Villeneuve d'Ascq prennent position pour "souligner les risques liés à un blocage prolongé".

Limoges. La fac de lettres et Langues est bloquée depuis lundi 12 novembre. En Sciences, une AG s'est tenue mardi 13 novembre avec 250 étudiants et le blocage a été voté. Une autre AG était prévu ce mardi 13 novembre en droit à 18h30.

Lorient. Une assemblée générale rassemblant 200 étudiants a voté lundi 19 novembre la reconduction de la grève pour le mardi 20 novembre. Ils appellent à manifester auprès des fonctionnaires et appellent les lycéens à les rejoindre dans le mouvement. Les grévistes ont voté l'occupation nocturne du "Paquebot", le bâtiment où se trouvent l'UFR Lettres et l'UFR Sciences. 3000 personnes ont manifesté à Brest mardi 20 novembre.

Lyon. 12 000 personnes selon la police, 16 000 selon les syndicats enseignants, 18 000 selon l'Unef Lyon, ont défilé aujourd'hui, mardi 20 novembre 2007, dans les rues de Lyon. Selon les sources, il y aurait eu de 1 500 à 3 000 étudiants.

Lyon-1. L'AG qui s'est déroulée à l'université Claude Bernard (Lyon-I) mercredi 14 novembre, a regroupé 250 étudiants et qu'aucun blocage n'a été voté pour l'heure. Une nouvelle AG devrait avoir lieu prochainement à Lyon-I.

Lyon-2. L'assemblée générale qui s'est déroulée sur le campus des Berges en début d'après-midi, jeudi 15 novembre, a réuni plus de 1 000 étudiants. Elle a voté le blocage sur les quais jusqu'à jeudi prochain.

Deux journées banalisées, lundi 19 novembre 2007 et mardi 20 novembre 2007, sont proposées par la présidence de l'université Lumière (Lyon-II) pour mener des discussions sur la loi LRU et la situation dans les universités; elles sont organisées dans le cadre de chaque composante et dans celui de l'université tout entière. Tous les étudiants de l'établissement pourront exprimer leur position mercredi 21 novembre lors d'un vote électronique organisé par l'établissement, sur une question qui reste à préciser.

Lundi 19 novembre, les campus ont rouvert leurs portes à 12h. Une réunion générale des personnels enseignants et administratifs et des étudiants s'est déroulée dans l'après-midi sur le campus des Berges du Rhône et sera suivie, ce soir, par une réunion de l'équipe présidentielle. En parallèle, une assemblée générale avait lieu sur le campus Porte des Alpes où "environ 500 personnes étaient présentes", indique les services de l'université. La présidence avait adressé hier soir, dimanche 18 novembre, un message encourageant l'ensemble de ses personnels à participer à ces réunions.

Les enseignants de l'université Lumière (Lyon-II) ont tenu une assemblée générale aujourd'hui, 20 novembre, durant laquelle ils se sont, comme les étudiants la veille, prononcé en défaveur du vote électronique de demain, mercredi, proposé par la présidence.L'AG étudiante qui s'est déroulée sur le campus de l'université Lumière à Bron hier a voté également une manifestation pour ce jeudi, 22 novembre, à 10h30. "Il y aura peut-être des lycéens, mais ce n'est pas encore sûr", ajoute la présidente de l'Unef Lyon. Ce même jeudi 22 novembre à 13 heures se déroulera une assemblée générale sur le campus des Berges du Rhône, tandis que la prochaine AG à Bron aura lieu lundi 26 novembre à 13 heures.

Marne-la-vallée. Situation normale.

Metz. Les étudiants de l'université Paul-Verlaine (Metz) ont voté à 65,29% "pour l'arrêt du blocage" des UFR de sciences humaines, arts, lettres et langues, lors d'un référendum à bulletins secrets (avec contrôle des cartes d'étudiants) organisé lundi 19 novembre 2007 par la présidence de l'université. De 10h à 16h, 2 058 étudiants se sont prononcés par "oui" ou "non" sur la question : "pour l'arrêt du blocage?". Après l'AG qui avait rassemblé 500 étudiants le jeudi 15 novembre, ce dernier avait déploré la faible représentativité du vote à main levée ayant conduit à la décision de blocage: "Au mieux 300 étudiants ont voté le blocage, sur les 8 000 que compte le campus".

Montpellier. Plus de 10 000 manifestants, dont 2 000 étudiants, selon les organisateurs ; 6 700, dont près de 1 500 étudiants, selon les forces de l'ordre, ont défilé cet après-midi, mardi 20 novembre 2007, dans les rues de Montpellier.

Montpellier-2. Le conseil d'administration de l'université, qui s'est réuni vendredi 9 novembre 2007, s'est exprimé en faveur d'un CA à 30 membres dans le cadre de la mise en œuvre de la loi LRU. Réunis en assemblée générale mercredi 14 novembre, les étudiants ont voté pour le blocage de leur université.

Jean-Louis Cuq, président de l'UM2 (université Montpellier-II), a décidé la suspension des enseignements dans l'établissement, "sauf exceptions définies en concertation avec les directions des composantes". Cette décision intervient suite au vote du blocage de l'établissement qui a eu lieu mercredi 14 novembre 2007 lors d'une assemblée générale. L'université Montpellier-II est de nouveau en partie bloquée suite à un vote à main levée qui a eu lieu lundi 19 novembre 2007, et ce malgré le vote à bulletin secret de vendredi qui s'était prononcé, à 68%, en faveur de la reprise des enseignements . Lors de l'AG d'hier, qui a réuni plus de 1 500 étudiants, le blocage a en effet été voté par 850 voix pour et 620 voix contre. Les cours ont repris progressivement depuis lundi 19 novembre. La prochaine AG aura lieu jeudi.

Montpellier-3. Plusieurs centaines d'étudiants réunis en assemblée générale, lundi 12 novembre, ont voté pour le blocage de leur université à partir du mardi 13 novembre.

L'université Paul-Valéry (Montpellier-III) a été évacuée vendredi 16 novembre 2007 par des CRS et des policiers, à 5 heures du matin. Lors d'une conférence de presse, le président de l'établissement, Jean-Marie Miossec, affirme qu'il n'y a eu "aucune bastonnade, aucun heurt, aucune bavure" lors de cette évacuation. Le président a décidé la fermeture administrative de l'établissement. "La reprise du fonctionnement normal de l'université aura lieu dans le courant de la semaine prochaine, mais pas lundi 19 novembre." Le président de l'université note également que "des dégâts importants" ont été été commis. Il les chiffre "pour le moment à 10 000 euros". Pour lui, les "fauteurs de trouble" sont "des groupes anarchistes, nihilistes qui interdisent aux autres de s'exprimer et empêchent la prise de parole des étudiants".

Nancy 2. L'université est bloquée jeudi 15 novembre.

Nantes. Une assemblée générale, réunie aujourd'hui mercredi 14 novembre, à l'UFR de droit de l'université de Nantes, a voté le blocus, après plusieurs heures de discussions. Les étudiants se sont prononcés pour le blocus jusqu'au lundi 19 novembre.

Les neuf étudiants membres de l'Unef élus au CA (conseil d'administration) ou au Cevu (conseil des études et de la vie universitaire) de l'université de Nantes ont décidé de démissionner de leur mandat. "Nous considérons que le dialogue est rompu, et que nous ne sommes plus dans notre rôle dans ces conseils", explique Mathias Tessier, élu Unef au conseil d'administration. Le CA de l'université de Nantes compte 14 élus étudiants, le Cevu 15. Lundi 19 novembre, les deux étudiants membres de SUD-Étudiant élus au CA (conseil d'administration) et au Cevu (conseil des études et de la vie universitaire) de l'université de Nantes ont décidé de démissionner de leur mandat, tout comme l'avaient décidé vendredi les élus étudiants membres de l'Unef

Le président de l'université de Nantes, Yves Lecointe, a décidé de rouvrir, lundi 19 novembre 2007, le gymnase du Suaps (service universitaire des activités physiques et sportives) et les bibliothèques universitaires, et ce malgré la fermeture administrative. Des étudiants, que le président a rencontré vendredi dernier, ont fait valoir que la bibliothèque était un lieu unanimement respecté. Le gymnase permettra aux étudiants de se réunir.

La manifestation de mardi 20 novembre 2007 a rassemblé à Nantes environ 12 000 personnes selon la police, 30 000 selon les syndicats. L'université de Nantes confirme la réouverture de ses bâtiments, mercredi 21 novembre 2007. Ils étaient fermés administrativement depuis jeudi dernier. Les étudiants seront accueillis dans chacun des départements de formation. Les cours qui fonctionnaient avant la fermeture seront assurés. Les étudiants des départements touchés par le mouvement (lettres, sciences, droit) seront invités  à se prononcer sur la reprise des cours en votant par internet du mercredi 21 novembre à midi au jeudi 22 novembre 22 heures.
Par ailleurs, les étudiants qui s'étaient rassemblés devant la présidence de l'université, à l'issue de la manifestation de mardi 20 novembre 2007 ont quitté les lieux.

Orléans. 1000 personnes en AG mardi 13 novembre, ont voté le blocage de l'université. A la faculté de Sciences, des barrages filtrants ont été installés.

Le conseil d'administration de l'université d'Orléans a adopté, le 16 novembre 2007, sa future composition, en application de la loi LRU. Il comprendra 30 membres: 7 professeurs d'université, 7 autres enseignants-chercheurs, 5 représentants étudiants, 3 représentants des personnels Biatoss et 8 personnalités extérieures.

Paris. Environ 3 000 étudiants ont manifesté mardi 20 novembre 2007 à Paris aux côtés des fonctionnaires et des cheminots. Le défilé a rassemblé au total environ 70 000 personnes selon la FSU.
Les étudiants manifestants réclament toujours "l'abrogation de la loi LRU", ainsi qu'une augmentation et une meilleure répartition du budget de l'enseignement supérieur. "Nous sommes aussi concernés par la politique gouvernementale d'affaiblissement du service public. La saignée du nombre d'enseignants, ce sont autant de jeunes qui ne pourront pas devenir prof à la fin de leurs études", affirme Bruno Julliard, président de l'Unef, présent dans le carré de tête au côté des dirigeants des principales fédérations syndicales. Il ajoute: "La seule issue possible au conflit, c'est la négociation avec Valérie Pécresse, sur la loi et sur nos autres revendications. Or, elle refuse pour l'instant de le faire, soit parce qu'elle n'a pas la permission, soit parce qu'elle ne veut pas."

Paris-1. Le centre-Pierre Mendès-France (Tolbiac) était ouvert administrativement aujourd'hui mais les cours ont été perturbés par "une centaine" de bloqueurs, indique la présidence de l'université. Tolbiac est bloqué. La présidence de Paris-I estime que le vote électronique organisé la semaine dernière "n'a pas eu de conséquences tangibles car les bloqueurs ont annoncé qu'ils ne tenaient pas compte des résultats".

Paris-II Panthéon-Assas. Situation normale.

Paris-3. Un étudiant a été visé jeudi 22 novembre par un tir d'arme à feu au centre Censier. Celui-ci est ouvert administrativement mais des barrages filtrants ont été installés. Selon la présidence, "la plupart des cours n'ont pas lieu". La dernière AG "remonte à lundi, quand un vote à main levée a décidé le blocage par 238 voix pour et 218 contre". Une AG doit se tenir jeudi 22 novembre à 10 heures.

Paris-4. La Sorbonne est bloquée le ministère de l'Enseignement supérieur. Selon le rectorat de Paris, le bâtiment a été bloqué à l'extérieur en début de journée, mais les cours ont eu lieu normalement cet après-midi. Par ailleurs, une assemblée générale s'est réunie sur le site de Clignancourt, indique Jean-Robert Pitte, président de Paris-IV Sorbonne. "Tout sera rouvert demain", assure-t-il.

Paris-V René Descartes. Situation quasi-normale.

Paris-6. Des étudiants ont distribué des tracts ce matin, selon la présidence. Alors que les jours précédents, les AG avaient organisé des barrages filtrants, il n'y en a eu aucune aujourd'hui.

Paris-7. Le site Javelot est bloqué suite à une AG mercredi 21 novembre d'environ 100 personnes. La présidence indique que la Halle aux farines devrait être à nouveau bloqué jeudi 22 novembre, suite au vote d'une AG mercredi 21 novembre de 300 à 350 étudiants. L'université Paris Diderot (Paris-VII) organise une consultation électronique des étudiants, jeudi 22 novembre 2007 jusqu'au lundi 26 novembre, date de la prochaine AG. Il s'agit de "permettre à tous les étudiants de donner leur point de vue sur le blocage" de l'université. Ils devront répondre à la question suivante: "Êtes vous pour ou contre le blocage des locaux de l'université?" Ce matin, le président de l'université Guy Cousineau a décidé la fermeture du bâtiment de la Halle aux Farines en raison "de l'attitude d'un petit groupe d'étudiants décidés" à le bloquer.

Paris-8. L'université est bloquée mercredi 21 novembre, selon la présidence de l'établissement. Une AG s'est tenue mercredi 21 novembre après-midi, mais n'était pas achevée à 18h30. Selon la présidence de Paris-VIII, elle a rassemblé environ 300 étudiants.

Paris-10. "Il ne s'est rien passé aujourd'hui" dans le cadre du mouvement de contestation anti-LRU, indique Olivier Audéoud, président de l'université Paris-X. Une AG est prévue en fin de matinée jeudi 22 novembre. Il ne passe plus grand chose, en raison des problèmes de transport, bien qu'une AG se soit réunie. Contacté par L'AEF, le rectorat de Versailles indique que l'AG a rassemblé 200 étudiants et a voté un blocage pour ce soir. "Peu d'étudiants parviennent à accéder à l'université du fait de la grève des transports", ajoute-t-il.

ParisSud (Paris-XI). La situation est normale, selon le rectorat de Versailles.

Paris-12. Un barrage filtrant "plus que symbolique" s'est déroulé aujourd'hui, selon la présidence. Une AG est prévue jeudi 22 novembre à 13 heures.

Paris-13. Le site de Villetaneuse, l'un des trois sites de Paris-XIII est bloqué partiellement seulement selon la présidence. Une AG s'est tenue aujourd'hui dans un amphithéâtre "de 500 ou 600 places largement plein", affirme la présidence de Paris-XIII. Un vote à main levé s'est prononcé "sans équivoque" pour le blocage. "L'Institut Galilée (UFR scientifique) n'est pas concerné et nos campus de Bobigny et Saint-Denis ne sont ni bloqués, ni en grève", précise la présidence. L'université organisera une consultation le mardi 27 novembre 2007 sur le campus de Villetaneuse. Elle portera sur la question: "Êtes-vous pour ou contre le blocage du campus de Villetaneuse?" Cette consultation se fera avec liste d'émargement des étudiants inscrits sur présentation de la carte d'étudiant originale, sans procuration possible, avec isoloir et bulletin secret.

Pau. Le blocage du campus de Pau a été reconduit jusqu'à mercredi 21 novembre 2007, font savoir le comité de lutte palois contre la loi Pécresse et la direction de l'UPPA (université de Pau et des pays de l'Adour). Dans une motion adoptée hier 15 novembre, les trois conseils de l'UPPA réunis en congrès, "tout en reconnaissant le caractère responsable du mouvement [étudiant]" ont appelé au déblocage des locaux et à la reprise des enseignements par 22 voix pour, 4 contre, 4 abstentions et 7 refus de vote. Le Congrès de l'UPPA invite le gouvernement à se confronter au réel et à négocier enfin pour renforcer les missions et améliorer la situation des universités", affirme cette motion.

Le Congrès constate dans ce texte que les revendications formulées par le mouvement étudiant recoupent les critiques exprimées en juillet dernier lors des Assises organisées à l'UPPA pour examiner le projet de loi d'autonomie des universités: présidentialisation accrue, réduction des espaces démocratiques notamment dans les procédures de recrutement des enseignants-chercheurs, un élargissement des compétences menaçant le statut de la fonction publique et l'exercice des missions de service public de l'université et risques d'inégalités accrues entre universités. Les trois conseils de l'UPPA pointent aussi un projet de budget 2008 pour l'enseignement supérieur insatisfaisant et concentré sur la réussite en licence.


Perpignan. Le président de l'UPVD (Université de Perpignan Via Domitia) confirme qu'un vote des étudiants pour décider de la suspension ou de la reprise des cours aura lieu, mercredi 21 novembre, sur le campus principal de Perpignan. Ce vote sera effectué sous le contrôle de la direction, à partir de 15h30 à l'université, après l'assemblée générale des étudiants qui se tiendra à 14h. Les étudiants sont invités à se présenter munis de leur carte d'étudiant aux amphithéâtres 3 et 5 "pour la reprise des cours" ou aux amphithéâtres 1 et 2 "pour la suspension des cours". Un premier vote avait été organisé par la direction de l'université, mercredi 14 novembre 2007 à l'UPVD. La poursuite de la suspension des cours avait été votée par 896 voix pour et 626 voix contre

Poitiers. L'UFR Sciences Humaines et L'UFR Lettres et Langues étaient bloquées lundi 19 novembre alors même qu'aucun vote n'avait eu lieu sur un quelconque blocage. Une assemblée générale qui réunissait les étudiants de Lettres et Langues et les étudiants de Sciebnces Humaines s'est réuni à 14h et a voté le blocage des UFR (Exprimés : 1635 Pour le blocus : 973 (59.5%) Contre le blocus : 621 (38%) Blancs : 21 (2.5%)) jusqu'a la prochaine Assemblée Générale : mercredi prochain à 14h à l'amphi J. Une autre assemblée générale pour demander le rattachement au mouvement des facultés non bloquées (SFA et droit) à eu lieu à 18h. Le blocus a été rejeté pour les UFR de Droit et SFA ( 945 votants, 12 abstentions, 632 contre le blocus, 300 pour le blocus).

Reims Des étudiants du pôle Droit et lettres de l'université de Reims votent en assemblée générale le blocage de leur campus.

Rennes. 10 000 personnes ont manifesté mardi 20 novembre 2007 dans les rues de Rennes, selon la police et 25 000 selon les syndicats.

Rennes-1. Une assemblée générale rassemblant 400 étudiants a voté ce lundi 19 novembre 2007 le blocage de l'UFR de sciences de l'université Rennes-I pour la seule journée de mardi. Les facultés de droit, d'économie et de médecine ne sont pas bloquées. L'université Rennes-I se dotera d'un CA de 30 membres dans le cadre de la mise en œuvre de la loi LRU. Cette décision a été entérinée, mercredi 14 novembre 2007, par le conseil d'administration de l'établissement. Le nouveau CA sera composé de 7 professeurs d'université et assimilés, 7 autres enseignants-chercheurs, enseignants, chercheurs et assimilés, 5 représentants étudiants, 3 représentants des personnels Biatoss et 8 personnalités extérieures. Des barrages filtrants ont été installés.

Rennes-2. 600 étudiants de Rennes-II Haute-Bretagne ont voté ce lundi 19 novembre 2007, dans l'après-midi, le blocage de l'université pour une semaine. Au terme de trois heures de débat, l'assemblée générale a voté à une très grande majorité le blocage jusqu'au lundi 26 inclus. Une nouvelle AG doit se tenir mercredi mais ne se prononcera pas sur le blocage. En ce moment, les étudiants sortant de l'AG bloquent les entrées de l'université à l'aide de chaises et de tables.

Marc Gontard, le président, va convoquer une assemblée générale des personnels de l'université mercredi 21 novembre 2007. Il n'exclut pas une fermeture administrative: "Nous avons essayé plusieurs méthodes, nous sommes démunis face à ces irréductibles." Il ajoute qu'il faut que le contexte national s'améliore pour sortir du conflit. Les bloqueurs se sont à nouveau installés dans les locaux de l'université. Le personnel a fermé le maximum de salles de cours, afin que les bloqueurs ne s'y installent pas.

Rouen.
Une assemblée générale a reconduit le blocage des UFR de lettres-sciences humaines et de psychologie-sociologie de l'université de Rouen, jeudi 15 novembre 2007, jusqu'à la prochaine assemblée générale qui se tiendra lundi prochain. L'AG comptait entre 600 (selon la présidence) et 900 (selon l'Unef) étudiants. De leur côté, les étudiants de l'UFR de Staps ont également repris les cours depuis hier après-midi. L'assemblée générale prévue initialement, lundi 19 novembre 2007, à l'UFR de lettres de l'université de Rouen n'a pas eu lieu. Une deuxième assemblée générale réunissant des enseignants et environ 200 étudiants sur le campus du Madrillet de l'UFR de sciences a voté ce midi le blocage du site pour mardi 20 novembre 2007, afin de permettre aux étudiants de se joindre aux manifestations des fonctionnaires.

Plus de 18 000 manifestants, dont 1 000 à 2 000 étudiants et lycéens, selon les manifestants, 7 500 selon les forces de l'ordre, ont défilé ce matin, mardi 20 novembre 2007, dans les rues de Rouen.

Saint-Etienne. 500 personnes en AG, mardi 13 novembre. Khaled Bouabdallah, président de l'université Jean-Monnet de Saint-Étienne a informé , vendredi 16 novembre 2007, de façon individuelle, par le biais de leur messagerie électronique, tous les membres de la communauté universitaire (étudiants, enseignants, chercheurs, personnels Iatos) qu'il était conduit à procéder à la fermeture de tous les bâtiments de l'université. Cette fermeture pourra être prolongée si les circonstances l'exigent. Quatre sites de l'université Jean Monnet de Saint-Etienne - sur les cinq soumis à une fermeture administrative depuis vendredi -, ont été rouverts lundi 19 novembre. Seul le département des sciences humaines reste fermé.

Strasbourg 2. Les cours ayant lieu dans les amphithéâtres de l'université Marc-Bloch (Strasbourg-II) ont été annulés, vendredi 16 novembre 2007, indique la présidence. Cette décision fait suite à l'évacuation de "49 étudiants grévistes" par les forces de l'ordre, hier soir vers 23 heures, d'un amphithéâtre occupé depuis 13 heures. Les autres cours ne se déroulant pas en amphi ont lieu normalement.

Un incendie s'est déclaré dans une salle de cours de l'université Marc-Bloch (Strasbourg-II), vers 13 heures, vendredi 16 novembre 2007, indique Jean-Philippe Halter, directeur de cabinet de Bernard Michon, président de l'université. Le feu a pris dans les rideaux de la salle de cours et a touché également son plafond.
Les pompiers, alertés par la présidence, ont maîtrisé l'incendie et ont demandé l'évacuation du "Patio", bâtiment principal de l'université, où s'est déclenché le feu. Les cours ont donc été totalement suspendus, jusqu'à 8 heures lundi matin. L'université porte plainte et devra "prochainement chiffrer les dégâts matériels pour le ministère".

Les cours ont repris normalement à l'université Marc-Bloch, aujourd'hui lundi 19 novembre. La prochaine AG des étudiants est prévue demain mardi 20 novembre, à 13 heures, au retour des manifestations de la fonction publique.

Tarbes. L'IUT est bloqué mercredi 14 novembre.

Toulouse-1. A Toulouse-I Sciences sociales, une assemblée générale composée de 350 personnes, selon les organisateurs, moins de 150 selon la direction de l'établissement, a voté la grève hier, mardi 13 novembre.

Toulouse-2. Les étudiants ont décidé, lundi 12 novembre, de poursuivre le blocage entamé la semaine précédente. Les enseignants et personnels de l'université de Toulouse-le-Mirail ont voté la grève mardi 13 novembre avec 1200 personnes en assemblée générale pour s'associer au mouvement étudiant.

Toulouse-3. 600 étudiants réunis en assemblée générale ce mardi 13 novembre 2007 à l'université Paul-Sabatier (Toulouse-III), ont adopté, à une majorité des deux tiers, le principe du blocage de leur établissement pour la matinée de demain, mercredi 14 novembre. Ces étudiants ont également voté le principe d'une grève contre la loi LRU, "à la quasi-unanimité".

Tourcoing. Les étudiants de l'IUT B de Tourcoing (Lille-III) ont décidé "la banalisation des cours": ceux-ci sont maintenus, mais les absences des étudiants ne sont pas sanctionnées pendant les manifestations et les assemblées générales. Cette position a été arrêtée par un vote à bulletin secret, organisé avec l'administration, hier, mardi 13 novembre, en présence de 330 étudiants.

Tours. Les étudiants ont voté la grève lundi 12 novembre et les cours ont été suspendus. 500 étudiants de l'université de Tours, réunis en assemblée générale cet après-midi, jeudi 15 novembre 2007, ont voté pour le maintien dans leur établissement de la troisième coordination nationale, ce week end. Mardi 13 novembre, le président de l'université Michel Lussault leur avait refusé que cette réunion se tienne dans ses locaux. Il avait envoyé une lettre au personnel dans laquelle il justifiait sa décision. Il a ensuite discuté mardi soir avec les étudiants, et aurait été “séquestré pendant 4 heures”, selon son directeur de cabinet Jérôme Barrere. Suite à ces négociations, il aurait fini hier mercredi par proposer deux salles à l'extérieur (dont la maison des syndicats) du campus des Tanneurs, épicentre de la contestation. Les étudiants ont refusé cette solution.

Valenciennes. Seule la faculté de lettres de l'université de Valenciennes est aujourd'hui bloquée, selon les services centraux: l'assemblée générale des étudiants de cette UFR a voté en ce sens hier, par 127 voix "pour", 57 "contre" et 12 abstentions. La présidence a engagé un dialogue avec les étudiants.

Versailles Saint Quentin. 250 étudiants en AG le mardi 13 novembre. L'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines se dotera d'un conseil d'administration de 30 membres, dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi LRU. L'actuel CA de l'université a voté mardi 13 novembre 2007 la composition du futur CA qui sera élu au premier trimestre 2008: il comprendra 14 enseignants-chercheurs, 3 représentants des personnels Biatoss, 5 représentants des étudiants et 8 personnalités extérieures. Mercredi 21 novembre, La situation est normale.

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Commentaires
E
A Angers, une nouvelle action contre la LRU a été proposée, la motion a été votée jeudi, en AG.<br /> <br /> Elle consiste en un blocage administratif du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. <br /> <br /> Cette action mobilise TOUS les étudiants de France. <br /> <br /> Voici le lien du blog d’action :<br /> http://actionlru.canalblog.com <br /> <br /> Plus vite l’information circulera, plus importante sera la mobilisation étudiante ! <br /> <br /> Merci. <br /> Cordialement.
E
je suis enseignant et souhaite apporter mon opinion! Je constate que ce mouvement contre la loi LRU est par de nombreux aspects sujet à caution:<br /> -Les lycéens qui se mobilisent ne connaissent pas la loi, de longues heures de discussion avec eux me l'ont confirmé.<br /> -AUCUNE privatisation n'est prévue!<br /> -AUCUNE augmentation des frais d'inscription prévue!<br /> -AUCUNE suprression de filière!<br /> -Les AG sont comme toujours de véritables dénis de Démocartie (vote à main levé digne des pires républiques bananières).<br /> -Diffusion de fausses informations: un tract affirmé hier que les frais d'inscription dès septembre prochain seraient de 4000 euros à l'université de Caen!!!!Mensonge bien sûr!<br /> -Blocage des établissement par une toute petite minorité.<br /> -Cette loi est soutenue par la quasi totalité des présidents d'université ( pourtant largement de gauche!).<br /> -La communauté des enseignants (75% de gauche) est défavorable à ce mouvement est estime que la loi apporte un certain nombre de solutions aux difficultés actuelles du supérieur.<br /> -Une majorite élue au sufrage universel il y a 6 mois est légitime et doit etre respéctée!<br /> ET JE SIGNE: UN PROF DE GAUCHE DEGOUTE PAR LA MANIPULATION DES LYCEENS, DES ETUDIANTS, PAR LE NON RESPECT DE LA DEMOCRATIE!!!!!
C
J'espère que ce mouvement va durer et s'endurcir parce qu'il le faudra ... je pense que ce sera encore plus difficile que la lutte contre le CPE !! Il faudrait vraiment que toutes les luttes se rejoignent mais bon ... il aurait surtout fallu que les gens fassent attention à vers qui allait leur vote ...
Quentin, une vie à gauche !
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