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Quentin, une vie à gauche !
27 novembre 2007

Etudiants et lycéens appelés à la mobilisation

Les syndicats sont apparus divisés ce week-end. La coordination étudiante appelle à la poursuite du mouvement contre la loi LRU. De son côté, l'Unef rencontre Valérie Pécresse à 16h15.

      

Mardi 27 novembre, étudiants et lycéens sont appelés par la coordination étudiante, les enseignants du Snesup-FSU et les syndicats lycéens UNL et Fidl à une nouvelle journée d'actions avec AG, blocages ou manifestations.
Des jeunes devraient manifester notamment à Paris, Toulouse, Lille, Bordeaux, Arras, Saint-Etienne, Marseille, Aix, Lyon, Grenoble et Rennes. De son côté, l'Unef rencontre à 16h15, la ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse. Cette dernière a lancé son invitation dimanche soir, voyant dans "la position de l'Unef de ne pas joindre sa voix à celle de la coordination étudiante nationale, réunie ce week-end à Lille, "un signe qui va dans le sens de l'apaisement".

Des syndicats divisés

Elle recevra aussi les quatre autres organisations étudiantes représentatives (Fage, Uni, Cé, PDE), bien que peu ou pas impliquées dans le mouvement. Le mouvement étudiant contre la loi Pécresse est sorti divisé du week-end.
La coordination nationale étudiante réclame toujours l'abrogation de la loi Pécresse et la poursuite de la mobilisation tandis que l'Unef, critiquée notamment pour sa démarche de négociations avec le gouvernement, s'en est démarquée: une grosse partie de ses délégués ont ainsi quitté l'assemblée générale de la coordination samedi, invoquant des "tensions".
L'Unef privilégie désormais la revendication de moyens financiers plus importants pour l'université.
Sur le terrain lundi, 34 sites universitaires étaient perturbés à des degrés divers, dont 29 bloqués pour tout ou partie. Les lycéens ont poursuivi leur engagement dans le mouvement, avec quelques centaines de manifestants entre autres à Béthune, Bruay-la-Buissière, Lillers (Pas-de-Calais) ou Rodez et des blocages de lycées à Paris, dans le Calvados, à Nantes, à Perpignan, ou encore dans les Pyrénées orientales.
L'UNL a par ailleurs renouvelé lundi sa demande que la ministre de l'Enseignement supérieur associe les lycéens aux discussions en cours.

Vers la signature d'un protocole-cadre
 
Lundi, le Premier ministre, François Fillon, avait annoncé la signature, "dans le courant de la semaine", d'un protocole-cadre avec les présidents d'université (CPU).
Celui-ci doit permettre de "solenniser" la promesse électorale de Nicolas Sarkozy "d'apporter un milliard d'euros supplémentaire à l'université tous les ans pendant cinq ans, c'est-à-dire d'augmenter le budget (...) de 50% en cinq ans".
Cet accord est une première réponse aux étudiants grévistes, car il formalise ce que ceux-ci ne considéraient que comme une promesse, certes maintes fois répétée depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, de faire passer le budget des universités de 10 à 15 milliards d'euros d'ici 2012. Pour Michel Lussault, le porte-parole de la CPU, qui a accepté de signer cet accord, cette annonce est "de nature à calmer les inquiétudes des étudiants". Il n'a pas pour autant préjugé de son impact sur le mouvement en cours.
De son côté, le président de l'Unef, Bruno Julliard, a dit qu'il ne commenterait cette annonce qu'à l'issue de sa rencontre mardi avec Valérie Pécresse.
Il a affirmé attendre "des réponses qui permettent une sortie de crise, répondent aux attentes des étudiants en matière de réussite en licence et d'aides sociales et aux craintes qui se sont exprimées sur l'application de la loi"

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