Tribune du 19 janvier 2008

Depuis 15 jours et avec tous les voeux que le Président a pu présenter, je n'ai que l'embarras du choix des choses à commenter.
Je ne commenterai pas, pour commencer, les tribulations amoureuses de notre cher président, même si, je dois bien le reconnaître, son goût en matière de femmes est plutôt pas mauvais...

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La semaine passée, il nous était possible "d'admirer" les voeux à la presse de N.Sarkozy sur France 2. Formidable tribune que peut être la télévision publique lorsqu'elle diffuse une conférence de presse de quelques heures en direct ! Cet épisode, et vous le comprendrez aisément, n'as permis que de réveiller en mois un sentiment de révolte.
C'est un Sarkozy manipulant avec brio son talenyt de communiquant que nous y avons vu. Répondant aux journalistes comme il répondrait à l'opposition, il s'est efforcé de montrer ainsi qu'il n'était pas l'ami des journalistes, comme avait pu le faire croire son escapade en Egypte avec l'avion gracieusement prêté par Bolloré. En tranchant avec cette vision de lui, il met ainsi fin aux critiques (pour le moiins justifiées) sur cette proximité qui ne faisaient qu'enfler.
Scène hallucinante, que vous avez sûrement du voir, puisqu'elle a fait le tour des blogs et autres médias du web, qu'est le moment où il répond avec dédain à Serge July, allant même jusqu'à le menacer à demi-mot de la disparition de son journal.
Rien  de plus révoltant, non plus, que sa réponse affirmative, à la question de savoir si il voulait la fin des 35 heures, chose sur laquelle il reviendra dès le lendemain, voyant bien qu'il est imposible de prétendre que ce ne fût pas un progres majeur pour tous les salariés francais.
Je passe sur sa "politique de civilisation" qu'il tenta à nouveau d'expliquer pour essayer d'expliquer la visite de Kadhafi.

Le plus scandaleux, dans tout ça est surement l'attitude du PS face à cette conférence de presse. Ainsi, Francois Hollande, tête de file de l'opposition se contentera à peine de quelques figures de style sur le rôle du président Sarkozy dans la politique actuellement menée par son gouvernement, à croire qu'il ne fût pas possible de répondre sur le fond à toutes les attaques qu'il avait pu énoncer...

Puis plus récemment dans l'actualité, pour ne pas parler que de Sarkozy, il y a eu la condamnation de Total pour sa responsabilité dans le naufrage de l'Erika. On avait presque oublié... On ne peut que se réjouir que soit enfin reconnu le crime écologique que ce pétrolier a pu commettre.

Enfin, je ne pouvais revenir sur l'actualité sans évoquer une bataille qui fait grand bruit actuellement : celle d'un malade (du SIDA) en grève de soins contre les franchises médicales. Face à de tels gestes de désespoir, que dire ? On ne peut les soutenir sans penser à sa propre vie qu'il met ainsi en jeu dans une bataille politique. Alors, M.Sarkozy, les franchises médicales et votre politique de déconstruction de notre système de santé francais valent-ils le risque de mettre en jeu des vies humaines ?