Pas de censure, Clearstream encore plus fort que le Da Vinci code

Malgré le renfort inédit d'une partie de l'UDF, l'Assemblée nationale a repoussé la motion de censure déposée par le Parti Socialiste contre le gouvernement de Dominique de Villepin en pleine affaire Clearstream. La censure a obtenu 190 voix alors qu'il en fallait 289 pour qu'elle soit adoptée.

A l'Assemblée Dominique de Villepin a dénoncé une offensive de l'opposition lancée "au nom de la calomnie":"A un an des présidentielles, certains spéculent, certains jouent, les dés roulent, mais la France attend qu'on la défende et qu'on la serve: c'est mon seul et unique combat" a-t-il lancé.

"Ce n'est plus un gouvernement, c'est un champ de bataille! Où est la solidarité lorsque la haine - oui, la haine! - est le sentiment commun?", s'est emporté François Hollande, associant tout au long de son discours le Premier ministre et le ministre de l'intérieur, en qui il voit une "vraie fausse victime" de l'affaire.

"Ce gouvernement a été bâti autour d'une rivalité haineuse", a renchéri François Bayrou, accueilli à la tribune par quelques huées. "Les Français ne veulent plus de cette République noire, de cette République d'ombre."