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Quentin, une vie à gauche !
8 novembre 2007

Une trentaine d'universités touchées par la contestation étudiante

Dix universités sont d'ores et déjà bloquées. Des assemblées générales sont prévues dans 35 universités, selon l'UNEF. Plusieurs organisations étudiantes appellent à une journée d'action.

 

A l'université de Tolbiac, à Paris (AP)

A l'université de Tolbiac, à Paris (AP)

Plusieurs organisations étudiantes appellent à une journée d'action, jeudi 8 novembre, contre la loi sur l'autonomie des universités, alors qu'une trentaine d'universités sont désormais touchées par un mouvement de contestation, selon l'Unef.
La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse recevait mercredi et jeudi les syndicats étudiants les uns après les autres. "La ministre n'a pas annoncé de mesures nouvelles et n'a pas répondu aux attentes des étudiants", a déclaré mercredi soir à l'Associated Press le vice-président de l'Union nationale des étudiants de France (Unef) Jean-Baptiste Prévost.
"Néanmoins elle a semblé prendre conscience de ce qui se passe actuellement dans les universités. Nous pensons aujourd'hui que des victoires étudiantes sont possibles et nous appelons les étudiants à participer massivement aux assemblées générales", a-t-il ajouté à l'issue de deux heures d'entretien avec Valérie Pécresse.
Le président de l'Unef, Bruno Julliard, a appelé les étudiants à "amplifier le mouvement" et à "décider de la grève dans un maximum d'universités".

Manifestations prévues à Rouen, Toulouse et Rennes

Des assemblées générales sont prévues d'ici la fin de la semaine dans 35 universités, selon l'Unef, mais seulement une dizaine étaient touchées par des blocages sporadiques mercredi et depuis le début du mois, notamment les facultés d'Aix-en-Provence, Toulouse-Le Mirail ou encore Tolbiac à Paris.
Jeudi, la journée devrait être marquée par des actions locales décidées par les étudiants en assemblée générale. Des manifestations sont notamment prévues à Rouen, Toulouse, Rennes ou encore à Paris. Dans la capitale, le cortège partira à 15h de la place de la Bastille en direction du ministère de l'Enseignement supérieur.

Fillon : les mouvements "n'auront pas de suite"

Si l'Unef appelle dans un communiqué "à amplifier la mobilisation" et "demande au gouvernement d'apporter des réponses aux inquiétudes qui s'expriment", le mouvement reste, pour l'heure, essentiellement porté par des organisations de gauche et d'extrême gauche comme la Fédération syndicale étudiante (FSE), l'Union des étudiants communistes (UEC), les Jeunesses communistes (JC), les Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR) ou encore la CNT (anarchistes).
Le Premier ministre François Fillon a estimé mercredi sur Europe-1 que les blocages de certaines universités n'avaient "pas de sens", remarquant qu'ils étaient "souvent inspirés par des considérations très politiques". Il a fait le pari qu'ils "n'auront pas de suite", malgré la journée d'action de jeudi, les appels à la grève de l'Unef mais également des syndicats de lycéens pour le 20 novembre aux côtés des fonctionnaires, et le fait que les organisations étudiantes envisagent d'ores et déjà de se joindre à la mobilisation des agents bénéficiaires des régimes spéciaux de retraite le 14 novembre. (AP)

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