Les députés socialistes s'opposent aux blocages
Les députés socialistes affirment comprendre "le mouvement" des étudiants, mais ne sont "pas favorables au blocage des facs". "Il faut que les étudiants qui viennent des milieux les plus défavorisés puissent continuer à étudier", estiment-ils.
Les
députés socialistes ne sont "pas favorables au blocage des facs", a
annoncé, mardi 13 novembre la porte-parole du groupe PS, Aurélie
Filipetti.
"On comprend le mouvement mais nous ne sommes pas favorables au blocage
des facs. Il faut que les étudiants qui viennent des milieux les plus
défavorisés puissent continuer à étudier", a indiqué à la presse
Aurélie Filipetti.
"Votes démocratiques"
Le PS renvoie à des "votes démocratiques" des étudiants et non des "simili-votes", a ajouté Aurélie Filipetti.
"Le gouvernement cherche l'affrontement. C'est extrêmement grave. Ce
n'est pas comme cela que l'on peut réformer un pays", a-t-elle ajouté,
évoquant autant le mouvement étudiant que la réforme des régimes
spéciaux.
Un autre député PS, Alain Clayes, a indiqué que le PS allait rencontrer
les étudiants et les présidents d'université, rappelant la position du
parti exprimée lors du vote de la loi sur les universités en juillet.
"On avait alerté le gouvernement...en lui disant qu'il fallait régler
les dossiers brûlants -précarité, licence, moyens financiers- avant et
on aurait dû achever par la gouvernance. Ils ont pris les choses à
l'envers", a-t-il indiqué.
"Il nous paraissait souhaitable d'améliorer la gouvernance des
universités pour rendre les universités plus responsables et clarifier
leurs relations avec l'Etat", a ajouté Alain Clayes, qui ne soutient
pas la demande de retrait de la loi Pécresse.